lundi 8 février 2010

Animaux sauvages et petits inconvénients du voyageur

Comme je vous le disais, nous étions donc partis en Safari. Vêtus de manière à se fondre le plus possible dans la végétation, nous nous sommes engagés de manière sommaire à travers la jungle...

Dans la jungle, les conditions drastiques de transport et de confort obligent l'homme distingué à certaines extrémités : port du gilet orange obligatoire et rasage laissant à désirer.


Voilà les conditions dantesques dans lesquelles nous devons dormir. Heureusement les fenêtres sont munies de protection contre les bêtes sauvages qui rôdent la nuit : les moustiques.

Les bêtes sauvages qui rôdent le jour ont l'air un peu placides, mais bon, si vous allez vous tremper au bord de l'eau, Capitaine Haddock, méfiez vous des troncs d'arbre.

Justement, puisqu'on en parle, nous nous soumettons joyeusement au bizuthage des autochtones : la pêche aux Piranhas. Muni d'une câne en bambou avec un hameçon garni d'un bout de viande, si si, nous taquinons les féroces piranhas. L'adrénaline rend fébrile... la ligne supportera-t-elle la terrible morsure ?


Quelques heures après, changement de posture... Déception, pas de prise, la pêche prend plus une allure de canular à mesure que nous constatons que les moustiques sont plus à craindre que les piranhas et les caïmans... Tiens mais si regardez un piranhas ! Et en effet le courant marron opaque charrie des piranhas qui semblent etouffer, cherchant au raz de l'eau l'endroit où la concentration en oxygène leur permettra de survivre jusqu'a la saison des pluies, qui laveront un peu cette onde pure peu propice à la pêche.


Finalement, ça mord... au marché d'à côté et voici les terribles carnivores dans nos assiettes ! Un floklorique incident me prive cependant du plaisir d'en profiter...

En effet, après une petite ballade en bateau, mes boutons de moustiques commencent à me gratter terriblement. Puis des plaques rouges et des boutons apparaissent sans que des moustiques n'en soient à l'origine. Et là, c'est le drame ! J'assiste impuissant à la suite de l'action : tout mon corps gonfle et se couvre de plaques rouges, je n'entends plus grand chose parce que mes oreilles sont tellement gonflées que le conduit auditif est obstrué. Idem pour l'oesophage ce qui me prive de piranhas. Comme je peux respirer librement malgré tout (ouf!) je trouve ça plutôt rigolo. Mais Alice un peu moins et nous en oublions de prendre une photo. (vous auriez bien aimé hein ?) Une consultation d'infirmier plus loin, nous apprenons que je viens de faire une reaction allergique à qq chose, sans doute une piqure d'insecte. En effet en sortant du lodge où l'infirmier m'a secouru à grand coup d'antihistaminique, le guide s'arrête pour nous montrer une tarentule velue qui sautille tranquillement du bar à la piscine... Heureusement peut être que je n'ai pas vu ce qui m'a piqué. Les rencontres brésiliennes avaient meilleure reputation de loin...

Nous quittons donc le Pentanal, genre de camargue pleins de trucs qui piquent et mordent pour retrouver la civilisation : Campo Grande première ville du Mato Grosso do Sul.


Le Brésil récèle des trésors pour le voyageur ! Ici dans un centre commercial, un circuit de voiture géant pour guérir les traumatismes contractés dans l'enfance lorsque votre Papa vous offrait à Noël un circuit de voiture pour y jouer lui tout seul...

Nous poursuivons néanmoins notre chemin vers l'est pour rejoindre l'océan.


Un dernier petit crochet avant de rentrer à Buenos Aires, les plages désertes et enchanteresses de Fleurianopolis. Hélas, les vacances scolaires sont passées par là, et la Nature prend quelques claques entre les parasols des terrasses. Les vagues permettent tout de même de nous essayer un peu au surf... jusqu'à ce qu'un autre terrible accident cloue au lit votre pauvre capitaine..

Le Brésil est un pays sauvage qui ne se laisse pas facilement apprivoiser, après avoir survécu aux moustiques, migales, crocodiles et piranhas, l'eau du robinet non potable, nous cloue au lit pour les 2 derniers jours, ce qui nous offre une dernière aventure inattendue.