jeudi 16 décembre 2010

37 rue Proudhon, 34000 Montpellier

On entraperçoit la terrasse à travers la salle à manger. Et vous pouvez remarquer la très noellesque composition bougiale. Dépechez vous d'en rire, avant que je ne vous en offre une à Noël...
Le salon aux moultes canapés. On aurait dit qu'il était plus grand avant d'y mettre les meubles. Mais comme aucun de nous deux ne veut se séparer de son canapé, on a toujours pas la place de mettre un clic clac en plus pour les invités. Il faudra se serrer sur le canapé rouge qui se transforme en lit pour 1,5 personne. Oui, mais les amateurs éclairés l'auront noté, il y a un tourne-disque ! Par contre j'espère que vous détestez pas les vinyls crachotants des beatles. Bon sinon, il y a encore 10m2 de terrasse.

Et ça c'est la chambre de la beste. Bon, ya pas encore de lit parce qu'il faudrait en acheter un tu vois, et puis pour ça il faut y aller et bon, le matelas par terre, bah en fait ça va pas mal quoi. Et puis les magasins le samedi, bof, quoi. Ah oui, parce qu'il y a de la neige là en montagne alors forcément, ça motive moins. Par contre, les dalles en pierre, ça sera frais l'été, mais ça sera aussi frais l'hiver... Bref ça pèle pas mal en fait dans cette bâtisse. J'envisage de convaincre le proprio d'y installer un pti poêle à bois. Mais en attendant, nos pauvres grille-pains nucléaire ne font pas franchement l'affaire... Si vous venez en hiver, amenez un bon duvet.

Quand même, je trouve l'appartement chouette, quartier des beaux arts, s'il vous plaît !
Merci aux collègues pour les tours de cartons, à Emilie ma coloc pour les meubles et à Kiabi pour les costumes.


samedi 11 décembre 2010

Je viens de lire un article sur Rue 89 qui m'a fait penser à bien des situation autour de moi, et je t'envoie le lien : http://eco.rue89.com/2010/12/09/le-cafard-des-trentenaires-dores-est-il-indecent-179873 A lire ça, on décolle ! Des jeunes adultes qui se trouvent vides de sens dans la situation où ils se sont eux même mis. On dirait que le bonheur ne vient pas comme récompense au bout du parcours universitaire difficile. Ah, le mythe du chemin de croix... Ni pour corroborer le fait d'avoir fait le "bon" choix (le doute devenant une sorte de punition injuste de s'être trompé). On ne se connaît pas. On ne se connaît jamais. Il n'y a pas une place dans le monde où nous correspondons en tout point comme la dernière pièce du puzzle s'encastre parfaitement. On n'est que nos choix et surtout nos envies. Plutôt que d'attendre la plénitude comme récompense d'un parcours difficile, autant la chercher en essayant de participer au monde. Avec ses possibilités, ses connaissances, son bagage, son envie d'apprendre. On n'a jamais rien conquis définitivement, on ne peut dons pas être jaloux de l'accomplissement des autres. On fait notre chemin à notre rythme, nos expériences, nos essais, on va essayer d'aller vers ce qui nous branche. Si on admet que nous sommes différents, comment pourrait-on trouver le bonheur sur un chemin consensuel créé par l'agrégation des désirs de nos proches, dans un concept de normalité sociale ? Nous, admirateurs de l'excellence académique, devons apprendre à oublier ce qui brille, les ors de la République, les honneurs inventés par des maîtres à la limite totalitaires pour s'assurer dans un conditionnement scolaire, la loyauté de serviteurs suffisamment intelligents pour pouvoir le menacer. Il faut laisser ces mirages d'honneur éthique puant le formol, pour aller vers la construction d'un bonheur original et personnel. Avec sa part de subjectivité, d'utopie, de belles idées, d'empiètement sur les plates bandes des autres, de besoin d'aider, de besoin d'amour, de besoin de reconnaissance, assumé, jamais honteux, en faisant confiance à ceux qui nous aiment pour trouver une personnalité intéressante et une compagnie agréable dans cet amas de contradiction.