vendredi 29 janvier 2010

Voyage voyage...

Une carte de nos pérégrinations en leur état actuel. Un bon petit Paint qui rappelle des souvenirs de boulot...
D'accord je suis en retard sur les destinations, j'ai pas encore raconté le pantanal...

Demain, oui demain...

Passage Chili-Argentine-Bolivie

Fuyant Valparaiso et ses créatures plumesques, nous mettons le cap á l'est. Un passage de frontière, 200 bornes de stop et une nuit de bus plus tard, nous revoici à Cordoba en Argentine. Le temps de saluer les amis et d'allége rencore un peu les sacs, et nous repartons plein gaz vers le nord pour 22h de bus qui nous offre l'incroyable chance de faire une queue de 5 minutes pour faire tamponner nos passeports à la douane aregntine et l'inattendue surprise de faire 2 h de queue afin d'effectuer la même formalité côté bolivien. Pas de logique, surtout ne pas chercher à comprendre. De toute façon, on a le journal pour s'occuper.

Puis encore 12h d'escale à dormir sur les bancs du terminal de Yacubia (Bolivie), et encore 12h de bus pour arriver à Santa Cruz de la Sierra, Bolivie.

Santa cruz de la Sierra... comment pourrait-on la décrire ?

En fait on pourrait bien s'en passer, car cette ville moderne et parcourue par des grs 4x4 Ford, capitale de la plus riche province petrolière et agricole de Bolivie, ressemble plus à un petit Los Angels California, qu'à l'image poncho, condor pasa et flûte de pan qu'on se fait de la Bolivie. Bref rien de bien incroyable dans cette ville à part peut-être sa cathédrale en brique rouge qui sert d'arrière plan pour les shootings de mode avec les mannequins du coin (mais qui est fermée les jours fériés quand on fait l'effort de vouloir la visiter).



On notera tout de même la savante confrontation de l'antique et du moderne dans l'éxécution des audacieuses oeuvres architecturales des beaux quartiers :

Une utilisation intelligente du balsa de récup des maquettes permet aux architectes Boliviens de faire de grosses économies d'échelle sur les échafaudages. À la question de la sécurité des ouvriers, nous opposons que dans ces pays où 100% de la population est constituée d'émigrés boliviens, les normes risquant d'améliorer les conditions de travail d'une main d'oeuvre très très bon marché sont tout simplement proscrites. Oui car sinon cette main d'oeuvre risquerait de se sentir bien chez elle et l'Argentine et le Chili n'auraient plus accès à leur part de main d'oeuvre très très bon marché.
Il faut juste retenir que dans un pays où le Président socialiste Evo Morales a été réélu avec 64 % des suffrages exprimés (dixit Le monde diplo de Janvier Février édition chilienne), Santa Cruz, est la seule province qui demande depuis 4 ans la sécession avec la Bolivie au nom du droit souverain à l'autonomie (et accessoirement du droit de partager toutes ses richesses avec seulement elle-même).
Après ces considérations d'ordre vaguement politique, nous embarquons joyeusement à bord dudit "Tren de la Muerte". Pourquoi de la Mort, me demande-t-on de l'autre côté du fil. Eh bien il vous suffit de constater la difficulté que j'ai eu à tirer une photo de notre beau capitaine pour comprendre que ces 20 h de train pour parcourir 700 bornes par 30°C et 95% d'humidité est loin d'être une mince affaire. Il est vrai que basiquement, on vous demande peu d'efforts. Il vous suffit juste de rester vivant dans cette ambiance buccolique, chamarée et chaloupée qui fait le ravissement des amateurs qui confondent couleur locale et sous développement chronique du réseau ferré.
¨El Tren de la Muerte¨ (vous êtes déjà bilingues)

Finalement à part un espace intersiège adapté à la taille réduite de la population (0u permettant d'optimiser le remplissage de la boîte à sardine, comme on voudra), ce voyage est plutôt tranquille. Les fenêtres non jointives du wagon apportent un agréable courant d'air et, aux escales en gare, on y sert des excellentes brochettes de poulet mariné.

A une moyenne frisant allègrement les 35 Km/h, ce train de la Muerte, permet à toute sorte de vendeurs ambulants de venir distribuer des brochettes de poulet mariné, fort appréciées par l'équipage. Une sorte de blague dit que si les toilettes sont occupés, il suffit d'aller à l'avant du train, de descendre en marche et de remonter une fois son besoin comblé lorsque l'arrière du train vous passe devant.

En sortant du train, salut la Bolivie, nos rentrons au Brésil. Ici c'est le pantanal, une sorte de camargue tropicale qui regorge d'espèces rares et protégées.
Après un rapide changement de vêtement, l'équipage est près pour le Safari :

En avant mon brave Milou, le Maradjah de Rawashpoutalah nous attend !

Escale au port de Valparaiso

Mes chers petits,

Nous étions restés à Valparaiso la fois d´avant pour une promenade pentue non dénuée de surprise. Valparaiso, port le la marine à voile, première escale des équipages qui viennent juste de faire passer le cap horn à leur précieuse cargaison, valparaiso enfin, ville de tous les fantasmes liés aux marins brutaux, cachant mal leurs muscles maculés de graisse noire sous des marinières en coton rayé bleu sur blanc qui les moulent plus qu´un mini short en jeans sur une brésilienne à Copacabana... Mais je m'égare.




Valparaiso, donc, port marchand, escale obligatoire après le cap horn, sous peine de mutinerie immédiate de l'équipage qui n'a pas touché la terre ferme depuis les colonnies galloises de la côte atlantique.


Valparaiso qui produit sur les hommes d'équipage un certain mutisme nostalgique, qui peut les amener à des comportements aussi extrêmes que le poussage de moustache, bracelets et colliers. Mais quelle est donc la chimère qui occupe les pensées de nos fiers marins après 15 jours de mer dans des conditions dantesques ou la seule camaraderie masculine permet de résister à la force des éléments ?

Lors d'une thérapie de groupe, en bon capitaine, je posai directement la question à nos hommes. L'un d'eux plus hardi que les autres, me répondit en me montrant cette peinture murale naïve et colorée qui dépeint les rêves des marins assoiffés dans les bouges des bas quartiers de la ville.
Cependant, l'escale à Valparaiso sera de courte durée car les créatures qui bronzent sur les plages des alentours ne sont pas du goût géneral de nos hommes :
Vivement la californie !!!

Chaudières rustiques et visages flottants

Tout d´abord, avant d´entrer dans le vif du sujet, je voudrais vous présenter un objet qui ravira, j´en suis sûr, les passionnés des énergies enouvelables et du recyclage. Sous ces latitudes quelques peu déshéritées, n´est-ce pas, les conditions difficiles confinent souvent l´Homme moderne à des déploiements d´inventivité et à des trésors d´audace. Oui, de l´audace Messieurs, c´est le mot ! Car il en faut de l´audace pour qu´un gentleman mette de côté sa foi dans un système ultra productiviste pour aller au fond de la boîte à ordures puiser gratuitement les matières premières dún chauffe eau solaire révlutionnaire ! La strucutre du fond est tapissée de boîtes de lait tetrapak ouvertes du côté argenté, ce qui réfléchit les rayons de l´astre solaire sur les bouteilles en polyéthylène intelligement barbouillées de noir, dans lesquelles circule l´eau qui alimente la douche. Ce système autochtone rustique mais néanmoins ingénieux agit à la fois comme chauffe-eau solaire et comme ballon d´eau chaude ! Toutefois, les adeptes de la douche du matin devront passer leur chemin, ou se satisfaire de températures plus montagnardes... C´est très sain paraît-il.

La rustique chaudière solaire à stockage


Ayant ainsi satisfait mes amis fervents passionnés de nouvelles technologies, je peux rentrer dans le vif du sujet !


Mes chers amis,

Je ne peux rester silencieux devant l´incroyable découverte qu´il m´a été donné de faire à Valparaiso. Même si je dois être frappé d´un envoûtement à la mygale velue, je ne peux refuser au monde civilisé le droit de connaître l´étrange faune qui peuple les cerros environnants...

Lorsque l´ombre descend sur la ville, des lézardes ébrêchant les murs, sortent d´étranges créatures...
En flânant gentiment pour tuer le temps dans les rues en pentes de Valparaiso, j´avise au loin une créature fort étrange dont le visage semble s´éparpiller au dessus de la tête...

Je pense tout d´abord à un stupide trucage de quelque titi local en quête de burlesque, cherchant à faire trébucher l´honnête homme de science en le faisant mordre à belle dents dans un canular vicieux ! Mais de près force m´est de constater que l´effet est saisissant... Ces gens ont définitivement l´esprit plus ouvert que bien des occidentaux !! Fichtre !

Mais ciel ! Voilà que cet étrange personnage m´avise ! Diantre prudence, cet esprit flottant est peut être animé d´attention belliqueuses...
Adoptons donc leurs coutûmes étranges, qui ont au moins l´indiscutable avantage de protéger les yeux des scientifiques inlassables des petits grains de sable portés par le vent.

mercredi 13 janvier 2010

suite des rejouissances

Hop ! Finalement, les vacances, c'est toujours mieux en imaginant la mine envieuse des gens restés en hiver au boulot. C'est pour offrir ce rare plaisir au voyageur que fut créé le blog.
Continuez donc d'en profiter avec moi !

Nous disions donc qu'après ce dur votyage en stop à travers le désert patagonique, nous nou ressourcions à Trevelin dasn uen sympathique maison accueillante (voir épisode précédent dispoible en DVD et Video déjà dans les bacs).
Mais il faut toujours repartir car la route appelle de son chant linéaire et asphalté les stoppeurs assoiffés de km et d'aventure.

Pour ne pas se fouler un pouce, nous sommes donc repartis doucement en faisant une seconde pause de 4 jours 170 bornes plus au Nord dans le joyeux village de El Bolson. Sur les ruines de cette Jérusalem du Flower power Argentin des années 70, il reste une feria artisanale qui produit des colliers et bracelets en cuirs tous pareils et surtout des crêpes, gauffres, confitures maison, véritable richesse de ce paradis veilli et blasé.
Malgré tout l'architecture hippie nous accueille dans une cabane fort à notre goût d'écolos en manque de nature et de jardin.


Au milieu d'un potager en bordel, voila le genre d'oeuvre d'art d'anciens hippies argentins devenus vendeurs d'objet en cuir et gérant d'auberge de jeunesse. Une fort bonne adresse !

Tout cette onde relax et tranquille à été l'occasion de faire un tour à cheval, se reposer et recharger les batteries d'utopie.
On en a aussi profité pour décharger les sacs à dos en renvoyant 7 kilos de matos inutile en colis postal chez Pascal à buenos aires. Du coup on a que le nécessaire, ce qui est très agréable lorsqu'on projette de traverser une frontière montagneuse à pied.

Car oui, après un bon bol de repos quand même, les pompes nous grattent et apres consultation des locaux qui nous disent tous qq chose de différent, il semble qu'il est possible de joindre le chili à pied en suivant une rivière à travers les andes basses (pas plus de 500m d'altitude). Une belle rando itinérante de 3 jours.
Comme il semble que du côté chilien il y a des fermes et des petites estancias, on part léger avec juste un jour de bouffe (pour la forêt déserte du côté argentin).

1er jour : temps variable mais pas notre moral.
le lac est calme et apaisant, petite scéance de zen ce qui ne nous arrache pas trop vite à notre recherche spirituelle entamée ces derniers jours dans la petit maison de bois et d'argile.


2e jour : apres avoir bcp hésité entre pluie et vent, le temps se décide pour les deux. Et pour faire les choses en grand il nous balance une pluie continue et à fort pouvoir de mouillabilité sur le coin de la tronche. En plus il y a du vent du coup on a froid.
Hélas, ces belles dents ne servent à rien puisque le dernier bout de pain et de fromage a été englouti ce midi. Oui, oui, vous vous souvenez les fermes accueillantes côté chilien...

Après avoir tourné une petite heure en rond sous la pluie, nous trouvons enfin le bac qui doit nous permettre de traverser cette fichue rivière, on claque des dents et on n'a plus un poil de sec.

Quand soudain, en qq mots avec la passeuse de bac, tout se résoud ! Quelques minutes après on se retrouve au sec et au chaud là :

Ce qui de loin et le lendemain au soleil donne ça :

3e jour : On repart sous le soleil et on fait une longue étape jusqu'à rejoindre la route et se faire prendre en stop par un type sympathique qui nous propose de rester chez lui. Il élève des brebis et des vaches. Sa femme tient un genre de chambre d'hôte.
On y trouve une déco évocatrice du goût des gauchos du lieu :

Et une turbine faite maison pour l'alimentation en élec. Je tombe instantanément en pamoison devant l'engin et l'installation !

4e jour : des chiliens en vacances qui ont passé la nuit sous le même toit que nous, nous prennent en stop jusqu'à la prochaine ville qq 70 bornes et un bateau transbordeur plus loin.


Arrivés à la ville de Puerto Varas, on repart direct aussi sec en bus. Ah mais non sans avor goûté à l'excellent saumon du pacifique, qui n'est pas surpêché lui ! Et qui coûte une misère ici : c'est le poisson du pauvre !

Une courte halte à Santiago de chile où c'est le gros battage médiatique pré-électoral :


Le temps de reprendre un bus pour atteindre le pacifique !

Et bonjour Valparaiso...

dimanche 3 janvier 2010

Et bonne Année !!!

Mais non je n'allais pas vous oublier mes petits chapons ! Malgré les émotions, je pense toujours à vous !
Où en étions nous restés ?

Ah oui ! Nous prenions le thé de manière fort distinguée dans une Casa de Té du petit village Gallois de Gaiman. Un pur rêve de voyageur affamé ! Une dame affable vous apporte une théière recouverte d'un lainage euh.. intéressant, et d'un plat énorme de petits gâteaux, scones, et autres patisseries et pain d'épice maison.

Pour expliquer un peu mieux le curieux de cette situation, il faut savoir qu'en 1880 (dans ces eaux là) les Gallois sont venus essayer de s'implanter en Patagonie. L'idée était de cultiver ces qq millions de km2 pour fonder la Nouvelle Galles du Sud. Mais une région qq peu désertique et l'intervention de l'armée argentine ont un peu ramené ce rêve à une taille plus modeste. Les colons purent rester à condition d'être Argentins. Du coup il reste de cette colonisation toute une bande de villes au nom celtique qui traverse l'Argentine de l'océan atlantique aux andes, au beau milieu de la Patagonie.
Et c'est cette route galloise que nous avons suivie en stop entre Noël à Puerto Madryn et le Nouvel An à Trevelin (Fromtière chilienne).

Les premières difficultés s'annoncent alors que nous repartons de Gaiman. Le traffic automobile est pour le moins patagonique...


Une famille qui n'a pas osé dire non nous emmene pour nous laisser à 500 bornes de la côte dans une station service au milieu de nulle part. Le ciel patagonique nous fait un peu regretter de ne pas avoir emmené la tente. Les andes (et la fin du désert patagonico-gallois) sont à 500 autres bornes. Le moral de l'équipage est pourtant au beau fixe : la station service sert un excellent café au lait.

Finalement, une autre famille de campeurs argentins qui traversent leur propre pays en Van nous récupère avant que nous soyions mort de froid. Les 2 parents, les 3 enfants , le van et la caravane, c'est l'expédition ! A tel point que nos gros sacs qui nous avient tant encombrés dansla clio des 500 précédents km, nous paraissent à présent une blague. Nous goûtons la camaraderie des campeurs autour de moults matés brûlants et de petites galettes salées pour accompagner. l'amertume du breuvage. Après 5 h de discussion la famille Rikiki nous dépose ici :

Bienvenue dans l'ouest Patagonique ! Au pied des andes, à qq encâblures de superbes lacs, un oasis de verdure. Après la sêcheresse du désert, nous passons qq jours à l'abri d'une modeste auberge de jeunesse à Trevelin, dernier village Gallois, au bout de la route 25, au pieds des Andes.

Une petite terrasse avec baie vitrée pour ensoleiller le salon.

Et ledit salon-salle à manger.

L'endroit est si chouette que ce qui devait être une petite pause d'une journée s'est allongé qq jours pour permettre à tout le monde de récupérer un peu avant la remontée vers le nord et les grosses chaleurs boliviennes.

Et pour rompre un peu le rythme bonne bouffe, grosse sieste et barecue dans lequel s'enfonce l'équipage, nous partons en randonnée avec bivouac au milieu du parc national le plus proche.

Bonne Année à tous !!!


Noël en voyage

Mes petits enfants ! Quelle vie mouvementée nous menons ! Enfin vous allez pouvoir vous rendre compte par vous même que l'aventure continue et que ça ne ralentit pas.

Vous vous souvenez de ces images marquées à tout jamias du sceua tendre et surrané de l'aventure au long cours de la marchande à voile ?


Lors de mon escapade à Lujan, il m'a été donné d'expérimenter de près dautres de ces moyens de locomotion branchés H 24 sur nostalgie fm. Heureusement sous ces latitudes, Clo-clo ne sévit pas.

Mais devant la distance du trajet qui nous attend, fini les moyens de transports archaïques de Grand Papa ! On ne transige pas avec la Patagonie, les Andes, la Bolivie et le Brésil (pourtant un programme light). Mais les enfants, il faut ce qu'il faut et à nous les grands moyens.
Nous avons alors envisagé l'achat d'un VW Combi pour tailler la route. Cependant, il nous a semblé que peut etre le cliché serait trop encombrant. A moins que ce ne soient les paperasses d'assuranc et d'immatriculation en tant qu'étranger sans adresse fixe en Argentine...

Eh bien puisqu'il le faut, ne lésinons pas ! A nous la vitesse, le frisson du risque et de l'inconnu, à nous les grosses cylindrées ! A nous la vitesse et la modernité ! Ceci devrait nous permettre d'atteindre rapidement et sans retard, une destination précise.

A nous le stop, oui mais le stop de Noël ! Grâce à ces truchements forts malicieux, aucun camionero digne de ce nom ne pourra résister à l'envie de s'arrêter pour se payer une bonne tranche de rigolade avant un long noël en famille !


Et apres qq heures de bus qui nous permettent de sortir un peu de Bs As, c'est "El insuportable Lucas" (surnom donné par ses parents) qui nous offre le premeir goût des grandes distances argentines en camion. Et par la fenêtre, pendant que nous parcourons les 1000 bornes qui nous séparent de Puerto Madryn, le soleil a décidé de se coucher.

Et quand le ciel de Patagonie décide quelque chose, il le fait pas à moitiée.


Grâce à la vélocité du camion qui frôle les 60km/h en montée par vent contraire et surtout à l'acharnement du conducteur, nous arrivons sur la plage de Puerto Madryn le 24 dec. au matin pour vous offrir ces rares clichés.


Un essai pour la couverture du catalogue du club med.


Non, le sourire n'est pas du tout crispé ! La main qui sort, ce n'est pas du tout pour faire coucou comme pourraient le croire les béotiens trop rapides à tirer des conclusions, c'est pour avoir au moins un membre qui ne souffrira pas de gelures, car même si c'est l'été dans l'hémisphère Sud, l'eau n'est pas bien chaude.


Toujours dans un souci de cocniliation avec les autochtones, je tends amicalement la main à un pingouin pour sceller l'amitiée entre nos deux peuples. Hélas, les siècles de cohabitation avec les vigognes lui ont appris à se méfier des grands mammifères poilus. Mais je ne perds pas courage, ce voyage doit être l'occasion de renseigner le monde occidental des espèces rares qui peuplent le lointain Sud. Que ses espèces soient mouvantes...


Ou complètement apathiques.