vendredi 29 janvier 2010

Escale au port de Valparaiso

Mes chers petits,

Nous étions restés à Valparaiso la fois d´avant pour une promenade pentue non dénuée de surprise. Valparaiso, port le la marine à voile, première escale des équipages qui viennent juste de faire passer le cap horn à leur précieuse cargaison, valparaiso enfin, ville de tous les fantasmes liés aux marins brutaux, cachant mal leurs muscles maculés de graisse noire sous des marinières en coton rayé bleu sur blanc qui les moulent plus qu´un mini short en jeans sur une brésilienne à Copacabana... Mais je m'égare.




Valparaiso, donc, port marchand, escale obligatoire après le cap horn, sous peine de mutinerie immédiate de l'équipage qui n'a pas touché la terre ferme depuis les colonnies galloises de la côte atlantique.


Valparaiso qui produit sur les hommes d'équipage un certain mutisme nostalgique, qui peut les amener à des comportements aussi extrêmes que le poussage de moustache, bracelets et colliers. Mais quelle est donc la chimère qui occupe les pensées de nos fiers marins après 15 jours de mer dans des conditions dantesques ou la seule camaraderie masculine permet de résister à la force des éléments ?

Lors d'une thérapie de groupe, en bon capitaine, je posai directement la question à nos hommes. L'un d'eux plus hardi que les autres, me répondit en me montrant cette peinture murale naïve et colorée qui dépeint les rêves des marins assoiffés dans les bouges des bas quartiers de la ville.
Cependant, l'escale à Valparaiso sera de courte durée car les créatures qui bronzent sur les plages des alentours ne sont pas du goût géneral de nos hommes :
Vivement la californie !!!

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