dimanche 3 janvier 2010

Noël en voyage

Mes petits enfants ! Quelle vie mouvementée nous menons ! Enfin vous allez pouvoir vous rendre compte par vous même que l'aventure continue et que ça ne ralentit pas.

Vous vous souvenez de ces images marquées à tout jamias du sceua tendre et surrané de l'aventure au long cours de la marchande à voile ?


Lors de mon escapade à Lujan, il m'a été donné d'expérimenter de près dautres de ces moyens de locomotion branchés H 24 sur nostalgie fm. Heureusement sous ces latitudes, Clo-clo ne sévit pas.

Mais devant la distance du trajet qui nous attend, fini les moyens de transports archaïques de Grand Papa ! On ne transige pas avec la Patagonie, les Andes, la Bolivie et le Brésil (pourtant un programme light). Mais les enfants, il faut ce qu'il faut et à nous les grands moyens.
Nous avons alors envisagé l'achat d'un VW Combi pour tailler la route. Cependant, il nous a semblé que peut etre le cliché serait trop encombrant. A moins que ce ne soient les paperasses d'assuranc et d'immatriculation en tant qu'étranger sans adresse fixe en Argentine...

Eh bien puisqu'il le faut, ne lésinons pas ! A nous la vitesse, le frisson du risque et de l'inconnu, à nous les grosses cylindrées ! A nous la vitesse et la modernité ! Ceci devrait nous permettre d'atteindre rapidement et sans retard, une destination précise.

A nous le stop, oui mais le stop de Noël ! Grâce à ces truchements forts malicieux, aucun camionero digne de ce nom ne pourra résister à l'envie de s'arrêter pour se payer une bonne tranche de rigolade avant un long noël en famille !


Et apres qq heures de bus qui nous permettent de sortir un peu de Bs As, c'est "El insuportable Lucas" (surnom donné par ses parents) qui nous offre le premeir goût des grandes distances argentines en camion. Et par la fenêtre, pendant que nous parcourons les 1000 bornes qui nous séparent de Puerto Madryn, le soleil a décidé de se coucher.

Et quand le ciel de Patagonie décide quelque chose, il le fait pas à moitiée.


Grâce à la vélocité du camion qui frôle les 60km/h en montée par vent contraire et surtout à l'acharnement du conducteur, nous arrivons sur la plage de Puerto Madryn le 24 dec. au matin pour vous offrir ces rares clichés.


Un essai pour la couverture du catalogue du club med.


Non, le sourire n'est pas du tout crispé ! La main qui sort, ce n'est pas du tout pour faire coucou comme pourraient le croire les béotiens trop rapides à tirer des conclusions, c'est pour avoir au moins un membre qui ne souffrira pas de gelures, car même si c'est l'été dans l'hémisphère Sud, l'eau n'est pas bien chaude.


Toujours dans un souci de cocniliation avec les autochtones, je tends amicalement la main à un pingouin pour sceller l'amitiée entre nos deux peuples. Hélas, les siècles de cohabitation avec les vigognes lui ont appris à se méfier des grands mammifères poilus. Mais je ne perds pas courage, ce voyage doit être l'occasion de renseigner le monde occidental des espèces rares qui peuplent le lointain Sud. Que ses espèces soient mouvantes...


Ou complètement apathiques.

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