mercredi 13 janvier 2010

suite des rejouissances

Hop ! Finalement, les vacances, c'est toujours mieux en imaginant la mine envieuse des gens restés en hiver au boulot. C'est pour offrir ce rare plaisir au voyageur que fut créé le blog.
Continuez donc d'en profiter avec moi !

Nous disions donc qu'après ce dur votyage en stop à travers le désert patagonique, nous nou ressourcions à Trevelin dasn uen sympathique maison accueillante (voir épisode précédent dispoible en DVD et Video déjà dans les bacs).
Mais il faut toujours repartir car la route appelle de son chant linéaire et asphalté les stoppeurs assoiffés de km et d'aventure.

Pour ne pas se fouler un pouce, nous sommes donc repartis doucement en faisant une seconde pause de 4 jours 170 bornes plus au Nord dans le joyeux village de El Bolson. Sur les ruines de cette Jérusalem du Flower power Argentin des années 70, il reste une feria artisanale qui produit des colliers et bracelets en cuirs tous pareils et surtout des crêpes, gauffres, confitures maison, véritable richesse de ce paradis veilli et blasé.
Malgré tout l'architecture hippie nous accueille dans une cabane fort à notre goût d'écolos en manque de nature et de jardin.


Au milieu d'un potager en bordel, voila le genre d'oeuvre d'art d'anciens hippies argentins devenus vendeurs d'objet en cuir et gérant d'auberge de jeunesse. Une fort bonne adresse !

Tout cette onde relax et tranquille à été l'occasion de faire un tour à cheval, se reposer et recharger les batteries d'utopie.
On en a aussi profité pour décharger les sacs à dos en renvoyant 7 kilos de matos inutile en colis postal chez Pascal à buenos aires. Du coup on a que le nécessaire, ce qui est très agréable lorsqu'on projette de traverser une frontière montagneuse à pied.

Car oui, après un bon bol de repos quand même, les pompes nous grattent et apres consultation des locaux qui nous disent tous qq chose de différent, il semble qu'il est possible de joindre le chili à pied en suivant une rivière à travers les andes basses (pas plus de 500m d'altitude). Une belle rando itinérante de 3 jours.
Comme il semble que du côté chilien il y a des fermes et des petites estancias, on part léger avec juste un jour de bouffe (pour la forêt déserte du côté argentin).

1er jour : temps variable mais pas notre moral.
le lac est calme et apaisant, petite scéance de zen ce qui ne nous arrache pas trop vite à notre recherche spirituelle entamée ces derniers jours dans la petit maison de bois et d'argile.


2e jour : apres avoir bcp hésité entre pluie et vent, le temps se décide pour les deux. Et pour faire les choses en grand il nous balance une pluie continue et à fort pouvoir de mouillabilité sur le coin de la tronche. En plus il y a du vent du coup on a froid.
Hélas, ces belles dents ne servent à rien puisque le dernier bout de pain et de fromage a été englouti ce midi. Oui, oui, vous vous souvenez les fermes accueillantes côté chilien...

Après avoir tourné une petite heure en rond sous la pluie, nous trouvons enfin le bac qui doit nous permettre de traverser cette fichue rivière, on claque des dents et on n'a plus un poil de sec.

Quand soudain, en qq mots avec la passeuse de bac, tout se résoud ! Quelques minutes après on se retrouve au sec et au chaud là :

Ce qui de loin et le lendemain au soleil donne ça :

3e jour : On repart sous le soleil et on fait une longue étape jusqu'à rejoindre la route et se faire prendre en stop par un type sympathique qui nous propose de rester chez lui. Il élève des brebis et des vaches. Sa femme tient un genre de chambre d'hôte.
On y trouve une déco évocatrice du goût des gauchos du lieu :

Et une turbine faite maison pour l'alimentation en élec. Je tombe instantanément en pamoison devant l'engin et l'installation !

4e jour : des chiliens en vacances qui ont passé la nuit sous le même toit que nous, nous prennent en stop jusqu'à la prochaine ville qq 70 bornes et un bateau transbordeur plus loin.


Arrivés à la ville de Puerto Varas, on repart direct aussi sec en bus. Ah mais non sans avor goûté à l'excellent saumon du pacifique, qui n'est pas surpêché lui ! Et qui coûte une misère ici : c'est le poisson du pauvre !

Une courte halte à Santiago de chile où c'est le gros battage médiatique pré-électoral :


Le temps de reprendre un bus pour atteindre le pacifique !

Et bonjour Valparaiso...

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