mardi 27 octobre 2009

Hop débarquement !

L'immeuble "Le Château", en français dans le texte. Le style français de Puerto Madero.

Après 18h de vols et correspondances sans encombres, mais 18h quand même, je suis bien arrivé à Buenos Aires. Pascal est venu me chercher à l'aéroport, et pendant les 2h de trajet en bus entre l'aéroport et le centre ville, on a eu un peu de temps pour se passer les dernières infos sur la mort, la vie, tout ça et sur les gens de France, les gens d'Argentine, ce qu'ils font ou ne font pas - les nouvelles quoi !

Amusant cette impression que quelque chose est différent mais qu'on dirait que rien n'a changé ! C'est sans doute plus moi qui ait changé en 3 ans que Buenos Aires. En même temps, trois ans, c'est quand même court pour que tout ait pris 10 ans.

Quelques concessions quand même au temps qui s'écoule.
Les gratte-ciels de luxe du quartier de Puerto Madero en centre ville remplacent de plus en plus les vieux hangars des docks. Toujours incroyable de voir ces tours de 50 étages à côté des vieilles maisons de style colonial de San Telmo.

San Telmo, rue Perú, vue de la fenêtre de chez Pascal.

Autre évolution , plus intéressante celle là, concerne le paiement des tickets de bus.
Dans les bus argentins, exploités par une dizaine de compagnies privées, le passager paie son ticket à un automate placé derrière le chauffeur du bus. Or cet automate ne prend que la monnaie. Et comme sur les 13 millions d´habitants de Buenos Aires, presque 10 millions prennent le bus tous les jours, la monnaie prend une valeur dramatique : une pièce de 1 peso peut valoir plus qu'un billet de 2 qui ne sert à rien au moment de se déplacer ! Quelques mois auparavant, il était quasi impossible de trouver de la monnaie en ville. Les commerçants refusaient apparement de la rendre, préférant de pas vendre plutôt que de se risquer à en manquer, les banques refusaient de donner le change et les gens gardaient des bocaux entiers de pièces chez eux en réserve ! Voilà qui en dit long sur la relation de confiance entre les Argentins et la monnaie !
Pour débloquer cette situation paralysante de rétention, certaines lignes ont mis en place un système, non pas de tickets, mais de carte magnétique rechargeable. On peut enfin acheter plusieurs tickets d'un coup et prendre le bus sans passer des heures à trouver la monnaie pour revenir chez soi !
Petit souci : à part le métro, seules 2 compagnies de bus sont dotées du système pour l'instant. Et il n'y a pas de boutique où se procurer ladite carte : il faut trouver les vendeurs à un arrêt de bus où ils se trouvent, pas le même à chaque fois, pas tous les jours et pas toujours aux mêmes heures. Ce serait trop simple.
Enfin malgré tout, ces 2 lignes qui sont les plus utilisées et le métro drainent suffisament de gens chaque jour pour faire redescendre un peu la pression sur la monnaie.

Je peux donc bouger un peu plus tranquillement en ville !

3 commentaires:

  1. Coucou Damien,

    Bah alors, plus de prose? Que se passe-t-il? Moi qui comptais sur toi pour devenir incollable sur l'Argentine je m'interroge sur ce silence... Bon j'espère que tout va bien et que l'on aura des nouvelles très bientôt. Ici la vie suit son cours un peu plus calement, j'imagine, que "là-bas".

    Bien à toi,

    Fanny

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  2. Tiens ça me rappelle la période des blog quand on était en erasmus... Donne de tes nouvelles Dam, je vais tâcher de suivre tes vadrouillages maintenant que j'ai de nouveau internet, après 6 mois de sevrage! De mon côté je suis pas sûre de me lancer dans un blog "ma vie palpitante à Levallois Perret" (détrompez-vous, c'est très bien Levallois Perret), mais je tâcherai au moins d'envoyer quelques mails.
    Grosses bises, à plouche !
    Elise

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  3. Ca alors, "moins de pression sur la monnaie", tes mots me donnent du reve!!! Mais alors, que fait-on de ses journées à BsAs, si on ne les passe plus à chercher de quoi prendre le bus?! Une activité à part entière qui disparaît, serait-ce le signe d'un changement profond de la mentalité porteña??
    bises, et bon périple, reporter à casquette, bientôt des nouvelles de Pondicherry, comptoir français :)
    Lauriane

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