samedi 28 novembre 2009
Les photos officielles du voyage
vendredi 20 novembre 2009
peur de se poser : reflexe salvateur ou préjugé destructeur ?
Quand je vois la galère que c'est de se remettre sur pied, de choisir une direction, quand on est face à un nombre incroyable de choix, je peux seulement remarquer à quel point c'est dur et courageux (ou masochiste ?) de continuer à chercher, à tenter et à essayer de trouver la bonne occupation.
En effet, continuer à se motiver pour dénicher le job qui va bien, maintient le quidam dans cette position ultra délicate du point tournant où tout est possible, mais aussi où rien n'est engagé.
Je supporte tellement mal cette situation, que quand ça m'est arrivé j'ai pas tenu 3 mois avant de signer pour un temps plein en CDI.
Mais si c'est une part de défaite dans la recherche de l'alternative idéale, c'est aussi un cadre pour occuper le vide laissé par la conscience du monde, conscience qui définit autant qu'elle écrase l'humanité.
En fait ça permet aussi de pas tourner fou face aux grands questionnements, et aussi accessoirement de pas s'ennuyer !
Certes la confusion dans laquelle je suis plongé me brouille un peu les idées. Et en plus ce que je vais dire va me clouer un style Papy parle de la vie pour le reste du post. Mais je me lance quand même.
Ce qui me semble clair aujourd'hui en tout cas, c'est qu'il ne faut pas refuser le bonheur simple d'être vivant avec un taf, un couple (ou pas d'ailleurs), un appart et une vie quotidienne. La stabilité affective permet aussi de s'essouffler moins vite dans ses luttes quotidiennes.
Il me semble que les liens qui retiennent l'humain tels que le couple engagé, le contrat de travail, le loyer de l'appartement, les assurances de la bagnole, le forfait internet et téléphone, sont à la fois des entraves et à la fois des appuis pour avancer, pour ne pas exploser et se perdre dans toutes les directions.
Comme les équations restreignent les degrés de liberté mais permettent de résoudre le problème. Comme la liberté n'est pas l'absence de contraintes, mais leur choix conscient.
Donc choisir un job pas forcément idéal parmi les alternatives disponibles, avec la vision brouillée mais inhérente à tout humain dont chacun dispose à l'instant (t), ça serait peut etre pas un échec ?
ça occupe l'esprit, si on sait aussi se fixer des limites. En terme d'horaire de boulot, de congés, d'équilibre vie perso- boulot.
Faudrait pas non plus oublier que pour moi le boulot, est une activité intéressante nécessaire pour vivre mais justement POUR VIVRE bien sa vie perso. Le boulot au service de la vie perso et pas l'inverse
A discuter.