mercredi 16 décembre 2009

L'aventure continue

Mes chers petits, si vous pensiez passer à côté, eh bien c'est raté ! Il me reste encore quelques caisses de diapos en réserve et je vais pas vous les épargner.

Or donc l'exploration du sous-continent sud américain continue (tous ceux qui n'attendaient pas une remarque déplacée sur le sous-continent et son niveau de développement peuvent passer directement aux photos).


Et c'est parti ! Profitant d'un temps clément pour la saison (et pour nos références bretonnes), nos marins village people peuvent enfin sortir les pantalons pates d'eph' pour partir en exploration. Ça fera des excellentes photos d'époque que nos enfants nous ressortiront goguenards dans 20 ans, les petits effrontés !

Dans une ambiance d'after fin du monde, la végétation reprend peu à peu ses droits sur les gravats extraits de la construction de l'autoroute lors de la dernière dictature (1976-1983). Aubaine pour la ville de Buenos Aires qui a décrêté l'endroit "réserve écologique" à tout hasard. Au fond, tels de terribles tyranosaures de métal, les flêches d'aciers des grues du port de commerce, meuvent inlassablement des quantités de soja transgénique artisanal précolombien dans un sens, et à peu près tout ce qui sert à manger, à se vêtir et à vivre dans l'autre. Un bien bel exemple de répartition de la production selon les critères équilibrés du commerce mondial (et accessoirement de propagande anti-mondialisation).

Un peu d'action à travers la réserve écologique ! En méprisant les moustiques au péril de ma santé mentale lorsque je me gratterai le soir même, je débouche d'un maquis écologique profond pour découvrir ce qui suit. (oui, les immeubles que l'on peut apercevoir derrière sont bien des vestiges écologiques pré-post modernes. Si on vous le dit !)



Et hop ! Au coeur d'une nature sauvage idyllique et préservée se dresse une roseraie sauvage écologique entourée de majestueuses tours écologiques, avec des poubelles écologiques, faisant une transition potable entre la réserve écologique (là ça commence à faire beaucoup) et l'Histoire portuaire de la ville de Buenos Aires. En effet la municipalité a décidé de rénover ces vieux entrepôts, vaillants témoins de l'époque révolue où tous les biens de consommation arrivaient en Argentine par la mer, en échange de tonnes de blés, viandes et maïs. C'était le bon temps !

Et comme il n'aura échappé à personne que le soleil se couche, nous rentrons vaillament par la place de Mayo, d'où l'on peut apprécier l'intérêt d'habiter au dernier étage d'une de ces vaillantes sentinelles du luxe tendance nouveau-riche.


Heureusement, le soleil se couche aussi sur des quartiers moins controversés et plus historiques.

Et la mégalopole de 13 millions d'habitants n'a plus rien de pré-colombien.

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