mercredi 12 janvier 2011

Janvier par chez nous

Et voilà, c'est l'hiver, les jours sont courts, le moral aussi. Mais heureusement, le Sud a plus d'un tour dans son sac pour vous décontenancer et vous faire perdre vos repères...

Récit d'un premier de l'an :

Fouuuuuu on cuit sur cette falaise... à moins que ce ne soit le repas de réveillon d'hier ? Je peux quand même pas enlever mon T-shirt... Un 1er Janvier, ça ferait désordre. Ah mais c'est qu'il fait quand même VRAIMENT CHAUD... bon beh torse nu un 1er janvier alors, tout va bien...

Tandis qu'en dessous de Florian qui sue à grosses gouttes dans le 6c+ (pas moins) Gwendoline la frileuse se la raconte à donf à grand coup de doudoune sans manches (dans les buissons, ya moins de soleil, si, si). Un oeil avisé de faucon ne manquera pas de remarquer qu'elle porte des lunettes d'assurage : un gadget bien pratique pour avoir l'air d'une grand mère avec une corde, mais qui ne se tord pas le cou pour voir son partenaire ! Attention toutefois, une accoutumance est nécessaire pour utiliser ces petits prismes sans avoir le mal de mer...

Suite à cette séance un peu trop tiède pour la saison (mais je peux pas passer à côté du plaisir de dégoûter tous les parisiens et autres bretons-lyonnais), retour aux choses sérieuses auprès de Saint Queyras, toujours un peu moins plâtré de nuages grisâtres que les autres massifs, et qui nous tend ses pentes. Après une petite semaine de redoux, il faut monter à St Véran pour trouver une neige dure un peu plaquée mais néanmoins de fort bon aloi et un soleil de inespéré qui nous rappelle un 1er de l'an passé... Un coup de poker immonde, quand on sait que la météo était tellement incertaine que Gautier le collègue dubitatif est resté faire le cartésien à Montpellier sous la flotte, pendant qu'on se gavait de soleil, d'espace et de vent à un jet de pizza de la frontière italienne.

Gwendoline trouve que la route est longue, et c'est pas forcément la seule. Un long plat à flan de vallée nous a déjà bien entamés, et mes chaussures neuves ont déjà eu le temps de me faire regretter d'avoir snobé la taille au dessus.

Et pendant ce temps Florian trace dans la pentinette à 15°. Prudence oblige, pour éviter les versants exposés.

Et tout vient à point à qui pousse sa monture : le sommet gravi à grand renfort de cuissots se devine à gauche de la grosse dent de rocher. Et histoire de se venger un peu, pan ! Des zig zags effrontés sur cette belle couche de neige froide qui n'avait rien demandé. Ah bah ouais mais bon, si Florian va au milieu, je prends la gauche et Gwen cherche LA zone de poudre un peu plus à droite (en regardant du haut vers le bas bien sûr).

Bon, on a pas pris de photos dimanche parce qu'il pleuvait tellement qu'on est rentrés bricoler des placards à Montpellier (prononcer Mommpéliéheu, à la localeu).













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